Voyage en mascarade

Objectifs pédagogiques
Travailler différentes instances de la création : acteur, joueur, direction d’acteur, metteur en scène. Prendre conscience des niveaux et des dimensions de jeu.
Établir des outils d’écriture instantanée et de composition en temps réel.
Augmenter ses capacités et ses domaines de compétences dans le jeu.
Acquérir des outils d’analyse de jeu et de débriefing.


Compétences visées
Élargir ses registres de jeu,
Affiner son expertise en diégèse ludique,
Explorer des esthétiques,
Manifester de l’aisance et de la mobilité entre différents niveaux de jeu.
Prendre conscience des étapes et des processus créatifs

« Lettre à un.e stagiaire enjoué.e

Je vous propose d’essayer avec votre concours de cartographier les territoires, les dimensions et les niveaux de jeu.
 Nous allons confectionner un jeu de plateau sur plateau pour plateau.
Masques et panoplies, Pions et silhouettes, figures et figurines, personnes et personnages, rôle et protagonisme, quelques cartes, des atouts et des lames et bingo, contre kems et grand roque, nous voilà parti(e)s à jouer. 
Si en tant qu’acteur.rice, vous vous intéressez à l’acte créateur performatif et dramaturgique, vous devez sentir en vous plusieurs instances qui s’agitent, plusieurs points de vue qui se chamaillent. Autorat, mise en scène, direction d’acteur.rice pour prendre le triumvirat de « l’aristocréatie »   acteur.rice, joueur.euse, interprète du côté du prolétariat du plateau. Aucun d’eux n’a les mêmes enjeux ou les mêmes façons d’appréhender le jeu. Pourtant nous les menons de front pour improviser.
Ce jeu de plateau et sur plateau est aussi un dispositif d’écriture spontanée et de composition en temps réel qui auto-génère les règles et les conventions de la théâtralité, qui auto fabrique la dramaturgie, qui auto-compose les partitions. 
Voyage en mascarade est la tentative d’élaboration d’un jeu de rôles grandeur nature. Dans ces explorations, nous mettons et enlevons des masques pour les besoins du jeu. Nous jouons, nous jouons à jouer, nous jouons à jouer que nous ne jouons pas. On se fait croire. Nous déjouons, nous surjouons, nous soujouons…
Le jeu dans sa polyphonie et dans ses développements métonymiques et figurés est difficile à cerner. Il est la chose et la manière, ce qui sert à jouer et la façon d’agir. Il sera spécifiquement pour nous une gradation allant du ludus  ou game (jeu réglé) à la païdia ou play (jeu spontané).  Avec les trois piliers de l’écriture Texte, Contexte et Cotexte, nous voyagerons du préméditée à l’instantanée.
Au plaisir de jouer avec vous. » Cédric PAGA

Consulter le diplôme, titre ou certificat... délivrés en fin de formation ainsi que les métiers auxquels cette formation vous donne accès.