Parents et lycéens : l’enseignement supérieur n’est pas un long fleuve tranquille

Vous êtes parent de lycéen ? Quelques chiffres pour vous aider à accompagner votre enfant dans ses études supérieures.

Publiée le
05 février 2025

Votre enfant est en terminale cette année ? Choisir ses études supérieures n’est pas toujours simple, les formations sont multiples. 

En tant que parent, vous vous posez des questions : quelle formation après le bac ? Combien d’étudiants passent le cap de la 1ère année universitaire ? Est-ce que les jeunes réussissent mieux en Brevet de Technicien Supérieur (BTS) ou en Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) ? 

Comment choisir une formation ?

Avec plus de 35 000 formations en Auvergne-Rhône-Alpes, pas toujours facile de trouver la vôtre.

Nous décryptons pour vous une note d’information du Ministère de l’Enseignement Supérieur qui apporte quelques chiffres sur la trajectoire des étudiants dans le supérieur. L’enquête porte sur une cohorte de lycéens qui ont obtenu le baccalauréat en 2019. 78% d’entre eux se sont inscrits dans l’enseignement supérieur.

Dans quelles filières les jeunes bacheliers s’inscrivent-ils ?

Voici la répartition des futurs étudiants selon les filières de formation :

  • 31% des jeunes s’inscrivent dans une filière universitaire (licences)
  • 21% en sections de technicien supérieur (BTS)
  • 10% en Instituts Universitaires de Technologie (IUT)
  • 8% en classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE)
  • 7% dans un cursus de santé (licence PASS ou LAS)
  • 5% en écoles de commerce ou écoles d’ingénieurs
  • 12% dans une formation de l’enseignement supérieur (classe de mise à niveau, diplômes universitaires, diplômes d’écoles privées…)

1 étudiant sur 5 redouble sa première année de licence juste après voir passé le baccalauréat. Et 15% d’entre eux abandonnent leur première année mais se réorientent vers d’autres voies.

Que deviennent les étudiants ?

Près de ¾ des étudiants sont encore en études (licences, licences professionnelles, masters, écoles d’ingénieurs ou écoles de commerce) ou sont diplômés 3 ans après leur entrée dans l’enseignement supérieur.

Parcours et filières de formation

Les parcours d’études dépendent beaucoup de la filière d’inscription après le baccalauréat.

  • 85% des étudiants inscrits en licence 1 poursuivent leurs études, 15% sortent non diplômés. C’est dans cette filière que l’on note le plus de réorientation, qui varie encore en fonction des filières. Ce sont dans les domaines de l’économie, la gestion et AES qu’il y a le plus de réorientation.
  • 88% des étudiants inscrits en licence PASS (parcours d'accès spécifique santé) poursuivent leurs études, 12% sortent non diplômés. Cette filière compte le plus fort taux de redoublement, cela est notamment dû à l’organisation des études de santé avec une sélection forte par concours en fin de 1ère année.   
  • 84% des lycéens inscrits en BTS poursuivent en 2ème année et 16% sortent non diplômés. Les taux de redoublement sont moins forts dans les BTS production (mécanique maintenance, industrie …) que dans les BTS tertiaires (commerce, banque…).
  • 94% des étudiants poursuivent en IUT, 6% sortent non diplômés. Le taux de redoublement est faible et les étudiants inscrits en filière production se réorientent davantage.
  • 88% des étudiants poursuivent en CPGE, 3% sortent non diplômés. Les étudiants inscrits dans des CPGE « économiques et commerciales» ou «scientifiques» intègrent plus fréquemment une école en 2 ou 3 ans.

Réussite et filières de formation 

Le taux de diplomation varie en fonction de la filière d’inscription. 

  • 34% des étudiants ont obtenu leur licence en 3 ans.
  • 62% des étudiants ont obtenu leur BTS en 2 ans.
  • 83% des étudiants ont obtenu leur BUT en 3 ans.

Il est plus difficile de calculer le taux réel de diplomation pour les élèves inscrits en CPGE ou en études de santé, puisqu’ils sont moins concernés par les diplômes intermédiaires de niveau bac+2 ou bac+3. 

Cette étude permet de voir que les étudiants se réorientent beaucoup au cours de leur cursus : il est difficile d’envisager des parcours linéaires. 

Bon à savoir : les universités et les établissements d’enseignement supérieur ont développé divers dispositifs pour lutter contre l’abandon en première année. Pour aller plus loin :  Se réorienter en cours d'année, c'est possible !

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