Ce sont les personnages d’une fiction qui vivent l’histoire que l’on écrit. C’est donc avec eux qu’on traverse le récit et les différentes émotions dont il est composé. Sans empathie, l’intérêt du public pour une histoire est limité.
De plus, ce qui est vérifiable en atelier, en consultation ou en script-doctoring, c’est que ce qui pose problème dans la structure des scénarios s’origine toujours dans la méconnaissance des personnages qui le peuplent.
Reprendre le pouvoir sur son récit, c’est d’abord prendre en compte la formidable importance du personnage, plus encore que l’intrigue auquel il appartient.
C’est d’autant plus important aujourd’hui, à l’heure du renouveau des séries télévisées qui captent le public d’abord par l’empathie qu’il peut éprouver vis-à-vis des protagonistes des scénarios. Et ça reste évidemment tout aussi important pour le cinéma.
Choisir le bon personnage pour la bonne histoire.
Identifier soi-même les points forts à valider ou à retravailler pour que l’histoire soit enfin au service des personnages.
Prendre en compte la position symbolique de chacun des personnages pour redonner toute la puissance au panel des rôles qu’on a choisi d’écrire.
Evaluer les problèmes d’empathie, d’identification et les réparer afin de pouvoir toucher encore mieux le public.
Etudier la psychologie profonde des personnages, leur faisceau de libre arbitre et d’influences inconscientes.
Développer les conflits internes forts qui sublimeront l’intrigue.
Chaque auteur pourra éprouver les apprentissages du stage sur des personnages clefs d'un projet personnel. Le travail sur un projet personnel est ce qu’il y a de plus impliquant, de plus responsabilisant pour un stagiaire. C’est assurément la manière la plus motivante d’apprendre